Héraldique et logos automobiles

L’automobile est née à la fin du XIXe siècle. Et pourtant très tôt, les premières fabriques automobiles ont pris pour emblème ou logo, des blasons ou en tout cas des éléments graphiques piochées dans la tradition héraldique.

Cela tient peut-être au fait que traditionnellement, les propriétaires de véhicules à l’époque de la traction animale, aposait leurs blasons sur leurs biens pour en marquer la propriété. Cette tradition se serait perpétuée par l’usage en guise d’emblèmes, d’éléments héraldiques.

Aujourd’hui encore, cette tradition héraldique renvoit une image de luxe aux consommateurs. C’est d’ailleurs du côté des constructeurs haut de gamme, qu’on retrouvera un usage courant de blasons.

Les éléments héraldiques sont en général « empruntés » au lieu d’où est originaire l’entreprise (BMW, Morris), à des homonymes de la marque n’ayant en général aucun lien de parenté (Buick), au signe astrologique de son fondateur (Lamborghini) voire être purement fantaisiste (Chevrolet).

Les études de cas présentées ci-après relèvent de ces différentes typologies à laquelle il faudrait ajouter le cas de logos qui semblent d’inspiration héraldique et ne le sont en fait pas du tout (Rover, Škoda).